Olivier Delavault est l’auteur d’un dictionnaire des chansons de Claude François, dont la troisième édition est parue en 2013. Un ouvrage plus récent, consacré aux adaptations, paraît en 2018. On trouvera ci-dessous une reproduction des couvertures de ces deux livres.

Adaptations
Intégrale des adaptations de Claude François

Intégrale des adaptations (2018) : cliquer sur l’image pour l’agrandir. Ce livre est disponible chez Amazon ou à la FNAC.

Ce livre représente la totalité de la « réalité visuelle » des versions originales étrangères, soit plus de 200 chansons. Partez pour un voyage inédit dans le monde des musiques populaires occidentales par la représentation des pochettes des disques originaux des « VO de Claude », la plus ancienne remontant aux années 1930. Un hommage au flair musical de celui qui fut également  batteur de jazz, de cet artiste compétent, curieux, malin, astucieux, complet et accompli qui n’a jamais ménagé sa peine, son énergie pour la Musique, le Métier, son Public.


Troisième et dernière édition du dictionnaire (paru en 2013) :

Dictionnaire
Dictionnaire des chansons de Claude François

Cliquer sur l’image pour l’agrandir. Ce livre est disponible chez Amazon ou à la FNAC.

Rien ou presque n’a été dit ; comme si tout avait été caché, dissimulé. Oui, Claude François n’est pas qu’un chanteur à paillettes des seventies, un blondinet-bondissant pour minettes débiles avec des refrains idiots. Sur l’art qui a fait connaître cet artiste, la matière première qui nous l’a fait connaître, personne, quasiment avant le présent ouvrage, n’a, expliqué son travail. Nous ne savions pas à quel point son inspiration, son flair ont puisé dans le meilleur du répertoire anglo-saxon, ce qui donna chez lui d’excellentes versions françaises n’ayant pas à rougir, contrairement aux idées reçues, devant l’original. Mais aussi, pourquoi n’a t’on jamais su que c’était un vrai musicien, un jazzman qui savait de quoi il parlait quand on causait rythme ternaire. Et ses textes, qui parlent de l’enfance, de l’écologie, de la peine de mort, du mal de vivre, de la Guerre Froide et bien sûr, de l’amour : rien. Pourquoi n’a t-on jamais su, qu’en écoutant plus de 70% des chansons de cet artiste nous entendions – bien arrangés et produits – du Ray Charles ou du James Taylor ? Pourquoi ignorions-nous à ce point, et sans l’ombre d’un doute que, sans le savoir, nous fredonnions des mélodies d’Erroll Garner, de Stevie Wonder, de Glen Campbell ou de Jimmy Cliff ; que nous savourions du Cat Stevens comme du Michael Jackson ou encore du Bob Marley ? Pour les Everly Brothers, Trini Lopez, les Four Tops et les Supremes de Diana Ross on a su, un peu. En effet, c’était tellement gros que les identités des adaptations que fit Claude François de leurs titres, ainsi de Belles, Belles, Belles, Si j’avais un marteau, J’attendrai ou C’est la même chanson, ne pouvaient passer inaperçues. Ce qui permit de fournir un involontaire alibi aux pourfendeurs de l’artiste ; ces petits arbres qui cachent la forêt, là où, au fond des sillons noirs des 33 tours se nichent, comme timides et calfeutrés, des chefs-d’oeuvre inconnus.

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